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Nos articles

Bormes 2017

 
  • Destination

    Bomes les Mimosas
  • Pays

    Sud de la France
  • Durée du séjour

    4 jours
  • Tour opérateur

  • Booking

    Une bonne partie du club
  • Les photos et le film de la sortie

    Les photos sont là : et le film ici :

Départ le vendredi 23 juin soir

Enfin le grand jour après plusieurs mois d’attente, c’est enfin le grand départ. Tout le monde se rassemble progressivement rue Jean Jaurès après avoir récupéré le matériel emprunté au club auprès de Bruno.

On attend le bus tranquillement en retrouvant les têtes connues et en plaisantant avec les nouvelles. Celui-ci arrive vers 19h20, le temps de ranger les affaires de plongée à bâbord et les sacs de voyages à tribord, nous mettons les voiles pour le Midi !

Une fois arrivés sur l’autoroute, l’apéro commence enfin avec du saucisson, du jambon, des biscuits et autre bretzel et bien entendu quelques verres de punch aux notes de goyave et de pina colada aux charmes du rhum des îles pour fêter ce départ.

Vers 22h, on s’arrête pour pique-niquer, puis on repart avec le bus mis en couchette où chacun trouve une place pour s’allonger.

 

J1 : Samedi 24 juin

"Réveil un peu difficile vers 7h, nous ne sommes plus qu’à une heure de l’arrivée et je prends l’occasion d’une pause de 30 min du bus pour me dégourdir les jambes et admirer le paysage typique du Var"

Nous arrivons enfin à l’hôtel vers 8h et après un petit-déjeuner copieusement arrosé de café, nous déposons nos affaires dans deux chambres libres avant de se diriger vers l’Aventure Bleue, notre base pour les 8 prochaines plongées.

Arrivés sur place, le joyeux Mathieu et la charmante Alexia nous fournissent le matériel nécessaire et nous nous équipons aux abords du quai. Il est l’heure de partir, William annonce les palanquées et nous voilà à bord du bateau en direction de l’îlot de la Fourmigue.

Mes premières bulles se feront sur cette petite île triangulaire de 20 m de côté, équipée d’un phare permettant aux bateaux d’éviter le sort tragique du Spahi, un ancien vapeur de 52,8 mètres de long et large de 7,45 mètres. Ce bateau, nommé en hommage aux illustres et valeureux cavaliers algériens du XIXème, entre en collision avec l’îlot par cette nuit de tempête du 9 octobre 1887 après 23 ans de bons et loyaux services. Les restes éventrés de la carcasse du géant gisent désormais par 18 à 25m de fond où l’on distingue l’ancienne chaudière rouillée, posée quasiment intacte sur les rochers, rappelant les rites et sacrifices cruels d’une civilisation disparue d’un autre continent.

Alexia nous indique comment rejoindre les débris de l’épave se situant au sud-ouest de l’ilot, ainsi que le sec et les vallées encaissées bordant l’îlot. William nous indique les paramètres de plongée, 20m pour tout le monde pour se remettre dans le bain, les conditions sont clémentes avec une eau à 18°C et un faible vent permettant un mouillage sans risque.

La Fourmigue

La Fourmigue

Les Narkozés

Les Narkozés

Sir Sofiane

Sir Sofiane

Mr Virgile

Mr Virgile

Le temps d’immortaliser ma première plongée avec une photo utilisant comme fond de décor la proue du spahi couchée sur le côté, nous partons avec Jean-René à la découverte des champs de posidonie agrémentée de nacre, balayés au rythme envoûtant du ressac. Soudain, un jeune mérou fuit dans l’interstice laissé par nos prédécesseurs et nous avons l’agréable surprise de voir en nous retournant quelques barracudas vogués à quelques mètres au-dessus de nos têtes.

La balade sous-marine se termine par le survol de la cache d’une murène d’un bleu pourpre contrastant avec cette petite gorge aux couleurs étincelantes d’une veine de quartz jaillissant du schiste gris.

A la remontée mon lestage de 4 kg se révèle insuffisant et je dois palmer pour rester sous les 3m malgré une stab entièrement vidée. Il est déjà 13h30 et je suis essoufflé par cette première aventure, nous rentrons au port pour déjeuner à la Rade.

Après une petite sieste bien méritée sous les palmiers et figuiers bordant la capitainerie, nous sommes invités à ne pas perdre plus de temps et à nous préparer pour la plongée suivante.

Celle-ci se fera à la pointe de la Galère, une des plus belles plongées du Parc National, située à l’extrémité nord-est de l’île de Port-Cros, la pointe de la Galère est.

Le vent souffle un peu plus fort mais nous arrivons à la bouée pour mouiller après 45 min de bateau à moteur. Éric nous rejoint pour cette plongée après avoir fleurté avec un autre groupe ayant descendu à 40m. Me prêtant une lampe, nous partons en exploration sur ce site aux multiples caches sous-marines.

Quelle surprise, un premier poulpe se prenant pour un poisson plat file à toute allure sur un banc de sable blanc. Dans un premier temps, effrayé par la rencontre avec ces êtres noirs uniquement munis de 4 membres et au corps tellement grand par rapport à la tête, notre ami poulpe vire au blanc avant de rejoindre une position de repli, enlaçant les extrémités de ces 8 tentacules sous sa tête afin d’utiliser ses plus grosses ventouses pour se couvrir de petits cailloux.

Une fois rassuré et après avoir retrouvé des couleurs proches de son environnement, nous l’observons avec amusement reprendre avec avarice un petit caillou que nous venons de lui soustraire et le repositionner à sa place d’origine : non mais !!

Un peu plus loin nous avons la chance de voir un petit corail rouge de quelques centimètres et un doris blanc dans une anfractuosité.

Il est l’heure de rentrer, nous faisions demi-tour et remontons au bout vers le point de mouillage.

Après une petite négociation avec le bar derrière le rade, le patron nous offre deux pizzas avec les Leffe ambrées que la plupart des membres du groupe prennent. Il est de temps de dîner et de retrouver l’hôtel après cette journée chargée.


J2 : Dimanche 25 juin

Après un bon petit déjeuner en terrasse surplombant le petit amphithéâtre de la parenthèse, nous descendons l’avenue des Girelles, avant de passer devant les petites échoppes qui installent timidement leurs rayons en cette matinée.

Chacun reprend sa combinaison de plongée suspendue sur le portique nettoyant de l’Aventure Bleue.

A peine le groupe précédant arrivé que nous montons cette fois à bord du Narcoz qui s’avère plus rapide. Le site de plongée est de nouveau près de la pointe de la galère mais cette fois du côté sud.

La traversée s’accompagne de quelques secousses dues aux conditions météo moins clémentes.

Je plonge à nouveau avec un moniteur différent, Stéphane C. matin et soir.

On commence la plongée avec un canard à proximité de la bouée tout en suivant le bout pour nous amener à la profondeur de 15m. J’ai toujours beaucoup de buée avec mon masque, je suis obligé de faire un vidage de masque toutes les 5 min pour pouvoir voir.

Malgré ces difficultés, Stéphane me montre quelques bernard l’hermites cachés dans des anfractuosités ainsi qu’une petite limace de mer aux couleurs de l’arc en ciel.

Le retour au port est un peu plus sportif avec des creux d’1m et je perds ma cagoule de plongée que j’avais glissée dans une des poches de la stab. Arès un déjeuner bien mérité, Laurence nous quitte et nous lui faisons une ola pour son départ.

La plongée de l’après midi se déroule au niveau de la Pointe de la Croix, magnifique site qui doit son nom aux secs qui dessinent une forme équivoque d’un bleu sombre.

Je maudis mon impréparation, non seulement j’ai perdu ma cagoule mais au moment de m’équiper je m’aperçois que l’attache de ma palme droite a disparu, m’empêchant de clipser la fixation des chaussons de plongée. Heureusement, le capitaine me dépanne pour cette fois avec un caoutchouc noir qui remplace le système de fixation.

La plongée sans cagoule s’avère agréable avec une eau avoisinant les 18 degrés parmi les herbiers de posidonie où quelques nacres de beau gabarit s’y sont fixées.

Le dimanche, c’est aussi le début de la validation des compétences pour celles et ceux qui aspirent à passer un niveau. Et là, les choses se corsent et c’est l’heure des rappels à l’ordre ! Qui l’année dernière s’était moqué du parachute en petits morceaux d’une plongeuse se voit puni en perdant son bout et son plomb et en récupérant son « déchet en plastique » en surface … Rien de méchant, c’est juste pour avoir un sujet de rigolade autour de la traditionnelle boîte de bonbons.

C’est l’heure de l’apéro au Bornéo doté d'une terrasse à proximité des terrains de pétanques.

Les rafraîchissements coulent à flots et Antoinette fête ses premiers 40m.

Après dîner, nous quittons les moniteurs qui se réunissent pour délibérer des progrès observés pendant la journée.

 

J3 : Lundi 26 juin

Avec le lundi, nous avons un changement de rythme car avec le début de semaine nous sommes le seul groupe pour partir plonger, nous pouvons à la fois partir plus tôt et laisser nos affaires dans le bateau entre la plongées du matin et du soir.

Je change enfin de masque pour un modèle plus petit ce qui me permet de tenir quasiment la durée de la plongée sans faire de vidage de masque.

Andji m’aide à la préparation car le site de plongée nous oblige à une mise à l’eau rapide. Je suis un peu bousculé par les remous de l’hélice du bateau avant de retrouver Stéphane H mon moniteur de la journée.

La plongée sur le site de la Gabinière nous permet de prendre quelques poses avec les mérous, les habitués du site notent la présence de dépôts d’algues filamenteuses qui sont plus nombreuses cette année. Le site est néanmoins enchanteur et les cigales des calanques nous accueillent de leurs chants.

Nous avons un peu de temps avant le dîner ce qui permet de retourner à l’hôtel pour prendre l’apéro et de profiter du punch et de la pina colada préparés par les filles.

Après quelques danses, William annonce le passage du niveau 3 de Sofiane et le niveau 2 de Jérôme. Nous pouvons dîner à la Rade dans une joyeuse atmosphère de fête.

J4 : Mardi 27 juin

C’est déjà le dernier jour de notre excursion ! Comme à l’aller, les affaires sont stockées avant de partir plonger dans quelques chambres de l’hôtel pour faciliter le départ en fin d’après midi.

Nous retournons sur le site de la Gabinière, je suis déjà un peu plus rodé et je me mets à l’eau sans aucune aide ou difficulté. Philippe m’encadre pour mes deux dernières plongées. C’est l’occasion d’observer de nombreux mérous qui se placent aux abords des aplombs rocheux couronnées par de magnifiques gorgones.

Jean rené nous quitte l’après midi pour retourner travailler après avoir eu le droit à la traditionnelle Ola du bateau quittant le port.

La dernière plongée s’effectue sur l’Ilot de la Fourmigue, site pratique car étant le plus proche du port. C’est l’occasion de retourner sur l’épave du Spahi tout en étant plus à l’aise et de découvrir de nouveaux détails.

Une fois rentrés au port, nous rendons les plombs et autres équipements loués à l’Aventure Bleue avant de prendre le bus qui nous attend à l’hôtel.

Après une longue délibération des moniteurs, c’est l’heure d’annoncer les acquis obtenus par chacun et de faire valider les différentes plongées en faisant signer le carnet de plongée par les différents moniteurs.

Le bus s’arrête à l’aire d’autoroute de Montélimar pour que l’on dîne et l’on repart une fois que les sièges sont transformés en couchettes.

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A Momentary Lapse of Reason
Pink Floyd

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Nous arrivons enfin le mercredi matin vers 6h où l’on se quitte fatigué mais en ayant fait le plein de soleil et de souvenirs et avec l’envie de revenir le plus rapidement possible.

Le Fontenay Aqua Rivage sur le Web